L’Éducation prioritaire que nous voulons

Ce « 8 pages «  intitulé « l’Éducation Prioritaire que nous voulons » s’appuie en intégralité sur les repères revendicatifs adoptés par la CGT Educ’action rénuie lors de son Conseil National de mars 2024.

Lancée en 1981, la politique d’Éducation Prioritaire est passée d’une recherche de la réussite de toutes et tous à une logique d’extraction individuelle de quelques un·es. Le tout dans le cadre d’un saupoudrage des moyens, d’une multiplication des labels et d’une territorialisation galopante. La CGT Éduc’action refuse cette politique.

l’Education Prioritaire doit se fixer comme objectif l’égalité réelle d’acquisition des savoirs et des moyens d’émancipation. Elle doit aussi permettre une réelle égalité d’accès des élèves aux parcours scolaires de leur choix, quelle que soit leur situation sociale. La cible de cette politique doit être l’ensemble des élèves scolarisé·es dans les écoles et les établissements qui concentrent le plus de difficultés sociales, à l’opposé des logiques de contractualisation et d’individualisation comme les CLA (Contrats Locaux d’Accompagnement).

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Sommaire :

  • Des préalables indispensables

    • Un cadre national
    • des critères transparents
    • Ne pas oublier la ruralité
  • L’élève dans l’éducation prioritaire

    • Gratuité totale de la scolarité
    • L’essentiel abaissement des effectifs par classe
    • Spécificités pédagogiques de l’éducation prioritaire
    • Accès à la médecine et au service social scolaire
  • Accès à la diversité culturelle et aux équipements sportifs

    • En collèges et en lycées
    • Dans les écoles
  • Lutter contre les processus ségrégatifs

    • La responsabilité de l’enseignement privé
    • Le rôle de la carte scolaire et de la sectorisation
    • Les processues ségrégatifs au seins des établissements
  • Bâti scolaire

    • L’implantation des locaux
    • Les cités éducatives, une fausse solution
  • Les personnels

    • Accueil, temps de service et concertation
    • Rémunération
  • Sortir de la logique de réseau

    • Refuser les contrats locaux d’accompagnement