Blanquer est parti mais ses méfaits restent… Les réformes des lycées sont synonymes d’injustices, de pression accrue sur tous et toutes, de réduction de personnel et d’alourdissement de la charge de travail.
Un contrôle continu Injuste et anti–pédagogique
Des programmes toujours encyclopédiques, des classes toujours surchargées, et désormais, chaque note est un enjeu (pour les lycéen·nes et les profs) du fait du contrôle continu… Alors que le groupe classe est souvent éclaté, cette surveillance permanente ne permet pas de faire de l’évaluation un outil pédagogique.
Tout cela pour finir à la moulinette des algorithmes de Parcoursup, dont fait souvent partie l’établissement d’origine. À l’injustice de la « méritocratie » s’ajoute donc l’injustice de la réputation de son lycée, puissant facteur d’accentuation des inégalités sociales et scolaires entre établissements.
Attention aux fausses bonnes idées !
Le ras–le–bol est tel, qu’on pourrait être tenté de regretter les E3C… Retour des E3C, CCF, spé en mars, maintien des 3 spés en terminale… Ces modalités aménageraient sans fournir la sérénité dans les apprentissages, l’égalité devant l’examen ou une moindre charge de travail. Seules des épreuves nationales, anonymes et en fin d’année, peuvent redonner une valeur au Bac en tant que premier grade universitaire donnant accès au supérieur sans sélection.
Baptême du feu pour le Bac de spécialité
près deux ans en contrôle continu, les élèves et les enseignant·es de spécialité ont expérimenté ce printemps les épreuves finales de spécialité. Qu’en est–il ressorti ?
À trois mois de la rentrée, l’incertitude autour des maths en lycée
Depuis l’annonce du retour des mathématiques dans le tronc commun en première (pour les élèves n’ayant pas choisi cette spécialité) par l’ex–ministre Blanquer, l’improvisation est de mise et les interrogations autour de la mise en œuvre sont nombreuses.
Recrutements 2022 : sans surprise, c’est la crise
Le nombre d’admissibles est inférieur au nombre de postes dans plusieurs disciplines du CAPLP et du CAPES. Pour le CRPE, les académies franciliennes, la Guyane et Mayotte sont lourdement déficitaires. Le ratio de deux admissibles pour un poste n’est que très rarement atteint cette année.