Alors que les besoins sociaux et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des jeunes, il ne s’agit, pour le gouvernement, que d’adapter, par les « compétences », la main-d’oeuvre aux seules exigences des employeurs. Les dernières déclarations de Macron qui visent à démanteler la voie professionnelle sous statut scolaire, reprennent, à l’envie, cette doxa libérale de l’entreprise qui formerait mieux que la voie scolaire et qui par conséquent insérerait mieux.
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La CGT Éduc’action dénonce cette offensive libérale qui conduira au démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire. C’est un grand bond en arrière : l’objectif est de satisfaire les besoins du patronat en main–d’œuvre à faible coût, disponible et corvéable à merci. En diminuant l’enseignement général, en confiant l’enseignement professionnel aux entreprises, il diminue les chances d’émancipation et de poursuite d’études des lycéen·nes. La riposte se doit d’être à la hauteur de ces attaques. Dès le mois de septembre il faut organiser, partout, des HIS dans l’optique de construire, dans l’unité la plus large possible, une mobilisation d’ampleur pour empêcher ces projets de démantèlement.