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Tracts nationaux

Pour nos salaires et nos retraites, pour l’égalité femmes-hommes

Augmenter les salaires en revalorisant le point d’indice c’est redonner de la valeur à nos métiers. Nous avons perdu 21% de pouvoir d’achat depuis 2000.

Face à l’inflation, ces mesures sont urgentes. Travailler pour moins de 800 euros net par mois comme les AESH, débuter sa carrière à 1,1 fois le smic pour les enseignant·es et voir son salaire réel fondre au fur et à mesure de son ancienneté, c’est inacceptable.

Les catégories les plus féminisées sont les moins payées. À cela s’ajoutent les temps partiels imposés (AESH, AEd, Personnels Administratifs Techniques, Sociaux et de Santé…).

Les heures supplémentaires, les missions particulières ou les primes ont un facteur d’inégalités et de concurrence entre les personnels. Elles sont aussi source d’inégalités femmes-hommes et ne devraient pas être nécessaires pour avoir un salaire décent.

La retraite à 60 ans est possible en établissant l’égalité salariale entre femmes et hommes, en créant des emplois et en compensant vingt années de retard de salaires. 62 ans, c’est déjà insupportable. Travailler jusqu’à 65 ans voire plus, c’est non ! Pourtant le dogme libéral prétend qu’il n’y a pas d’autre choix.

Les mobilisations contre le projet de retraite à points, dans lesquelles la CGT a eu une place centrale, ont déjà permis de faire reculer le gouvernement. Nous poursuivrons la lutte pour imposer un autre choix de société