Avant sa promotion éclair, l’étoile filante Attal aura eu le temps d’annoncer sa réforme « Choc des savoirs » issue de la mission « Exigence des savoirs » menée en 6 petites semaines et sans véritable concertation avec les organisations syndicales. Comme si le scénario était écrit d’avance…
Ce projet vise à aller au bout de la vision réactionnaire de Blanquer, le talent de communicant en plus et le discours ouvertement anti-prof en moins, du moins jusqu’à la nomination de la nouvelle ministre.
C’est la continuité du projet de contre-réforme de la voie pro s’inscrivant dans la logique de libéralisation du marché du travail, assignant la formation des jeunes aux seuls besoins du bassin d’emploi et les élèves à leur classe et à leur lieu de vie. C’est le renforcement du tri social officiel introduit par la réforme Lycée de Blanquer. En instaurant de façon plus précoce la possibilité de redoubler en primaire et en installant des groupes de niveaux au collège, Attal le renforce. La violence de classe de cette politique est ahurissante en plus d’être inefficace pour remédier à la difficulté scolaire. Le but n’est pas la réussite des élèves en difficulté, mais de les séparer des autres pour que les familles de ceux·celles-ci n’aient plus l’impression de voir leur réussite entravée…
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