Les organisations syndicales ont été destinataires, à leur demande, de la « fiche de missions du CT PsyEN départemental·e en charge de la question de la santé mentale » : suivi de la mise en œuvre des protocoles santé mentale, analyse et évaluation des situations complexes, animation d’un réseau réunissant les psychologues EDA et EDO sur le sujet de la santé mentale, etc.
Pour la CGT Éduc’action, plusieurs questions se posent :
Les conditions de travail des psychologues seront-elles meilleures ? Le ou la CT PsyEN départemental·e sera-t-il ou elle un·e interlocuteur·ice de plus ?
Les personnels psychologues du 1er degré seront-ils toujours rattachés aux RASED, et ceux du 2nd degré aux CIO ? Ou est-ce les prémices d’un regroupement des psychologues de l’Éducation nationale coordonné par le ou la CT PsyEN ?
Le ou la CT PsyEN aura-t-il ou elle un rôle de conseil technique dans le cadre de la protection de l’enfance ?
Aujourd’hui, les conditions de travail des psychologues ne permettent pas une prise en charge qualitative des élèves. Comment « contribuer à la santé et au bien-être des élèves » dans un contexte où les moyens sont de plus en plus réduits ? Les psychologues exercent sur plusieurs écoles ou établissements, ce qui ne leur permet pas de mener des actions de prévention (suicide, harcèlement, etc), de recevoir rapidement les élèves en souffrance et de les accompagner le temps nécessaire. Le temps psychique n’est pas le même temps que le temps scolaire !





