Après un an de pandémie, nous en sommes arrivés dans notre pays à un troisième confinement avec la fermeture des écoles et des établissements scolaires annoncée par le président de la République ce 31 mars 2021.

Alors que le Chef de l’État et le Ministre de l’Éducation n’ont eu de cesse de proclamer que l’École était indispensable et que la fermeture des écoles et des établissements ne se ferait qu’en dernier recours, ce que d’une certaine façon nous partageons complètement, la situation les a conduits à reproduire le plus mauvais des scénarios possibles pour éviter une catastrophe pourtant annoncée et faute d’avoir, dès la rentrée de septembre, mis en place les mesures et les moyens réclamés par un grand nombre d’entre nous sous la forme d’un plan d’urgence pour l’Éducation.

Après une année complète en proie à l’épidémie de la covid-19, dans un contexte sanitaire, social et économique de plus en plus détérioré, notre gouvernement poursuit sa politique libérale.

Nos dirigeants ne sont pourtant ni sourds, ni aveugles !

Car même si certaines mesures ont été prises pour faire face à l’inéluctable, sur de très nombreux points, la politique mise en oeuvre poursuit le cap que notre président s’était fixé : austérité et accroissement des inégalités et de la précarité. Aucun des maux largement révélé par la crise sanitaire ne sera enrayé, mais bien au contraire accéléré !

Pour seule réponse, les réformes se poursuivent, les mesures prises ou annoncées menacent toujours davantage la cohésion sociale et obscurcissent les perspectives de la population dans son ensemble.

Nous prenons acte du protocole sanitaire renforcé depuis le 8 février pour tenir compte des variants du virus. Pour notre organisation syndicale une meilleure transparence sur les contaminations est un élément incontournable.

À cet effet, nous demandons également à être régulièrement informés des chiffres et des mesures prises pour gérer cette crise qui dure depuis bientôt un an et dont nous ne sommes pas près de sortir.
Nous restons favorables au maintien de l’ouverture des écoles, collèges et lycées, mais pas sans que toutes les mesures soient prises pour assurer la sécurité les personnels et des élèves, afin de ne pas transformer les établissements en foyers de contamination.

Ce premier CSE de l’année 2021 ne se réunit malheureusement pas sous les auspices d’un changement de politique du ministère ni du gouvernement. Alors que la situation sanitaire en Europe fait peser la crainte d’une accélération de l’épidémie dans notre pays dans les prochaines semaines, il nous faut constater une nouvelle fois que le ministre est dans l’incapacité de proposer une stratégie claire pour y faire face. Un manque d’anticipation qui pourrait être préjudiciable aux personnels et aux élèves.

Encore une fois, les personnels savent que les réponses institutionnelles à cette éventuelle nouvelle vague seront préparées sans eux et leurs représentants et annoncées dans des délais qui ne leur permettront pas de s’organiser. Ne parlons pas du caractère flou ou impraticable des consignes qui obligeront, n’en doutons pas, les équipes à se débrouiller, comme elles le font depuis mars.
Ainsi, comment peut-on accepter que le ministre, au cours d’une interview, annonce l’éventualité d’une prolongation des vacances scolaires de février sans discussion avec les organisations syndicales et sans expliciter les critères sanitaires qui amèneraient à une telle décision.

 

Appel intersyndical du 5 décembre 2019

  

 

Les conséquences du projet sont claires :

  • travailler plus longtemps
  • baisse drastique de nos pensions
  • renforcement des inégalités femmes – hommes

Contre le projet Macron-Delevoye, régression majeure, en assemblées générales, en heure d’information syndicale, toutes et tous

PRÉPARONS ET RÉUSSISSONS ENSEMBLE

LA GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE DU 5 DÉCEMBRE

ET DÉCIDONS COLLECTIVEMENT DES SUITES A DONNER