Tous les ingrédients sont réunis pour aller vers un bouleversement
majeur de l’Ecole. Critères de rentabilité et obligation de résultats,
restrictions budgétaires et optimisation des moyens, autonomie et
concurrence accrues, ouverture au privé, parents et élèves
consommateurs, individualisation à tous les niveaux (établissement,
enseignant, parent et élève, chacun rendu responsable de la réussite ou
de l’échec),différentiation des parcours scolaires, sélection à tous
les niveaux de la formation (notamment au collège qui devient "gare de
triage"), marginalisation des élèves en échec et orientation précoce…
Le chef d’établissementassimilé à un chef d’entreprise, le "travailler
plus pour gagner plus" appliqué aux enseignantsentraînant une
différenciation de la rémunération… Et pour personnels et élèves, le
mérite et l’élitisme renforcés…
Ces orientations sont "agrémentées" d’un discours démagogique et ambigu. Sont assénés en permanence, les concepts, d’"égalité des chances" qui renvoie à son sort celui qui n’a pas "voulu" les saisir et occulte surtout la responsabilité sociale de l’échec scolaire, de "discrimination positive" qui permet aux "meilleurs"d’accéder à LA réussite –notamment quelques élèves de ZEP- quand les "mauvais " sont laissés pour compte, parallèlement celui d’"excellence" qui instaure la même hiérarchie au mépris des plus faibles…Et puis l’instrumentalisation de l’Histoire qu’est la lecture de la lettre de Guy Môquet !
Pour ouvrir à ce bouleversement, la clé est la carte scolaire.
"La possibilité d'un fonctionnement libéral de l'école" est directement en jeu avec sa suppression, pense comme beaucoup C. Lelièvre. "Je suis suffisamment historien pour dire que nous sommes à la croisée des chemins".A nous d’en prendre la mesure… ..../...
Ces orientations sont "agrémentées" d’un discours démagogique et ambigu. Sont assénés en permanence, les concepts, d’"égalité des chances" qui renvoie à son sort celui qui n’a pas "voulu" les saisir et occulte surtout la responsabilité sociale de l’échec scolaire, de "discrimination positive" qui permet aux "meilleurs"d’accéder à LA réussite –notamment quelques élèves de ZEP- quand les "mauvais " sont laissés pour compte, parallèlement celui d’"excellence" qui instaure la même hiérarchie au mépris des plus faibles…Et puis l’instrumentalisation de l’Histoire qu’est la lecture de la lettre de Guy Môquet !
Pour ouvrir à ce bouleversement, la clé est la carte scolaire.
"La possibilité d'un fonctionnement libéral de l'école" est directement en jeu avec sa suppression, pense comme beaucoup C. Lelièvre. "Je suis suffisamment historien pour dire que nous sommes à la croisée des chemins".A nous d’en prendre la mesure… ..../...
Nicole Hennache (juin 2007)