Censée n’apporter que "des adaptations à la loi de 1989"-mais pourtant adoptée par la procédure d’urgence !-, la "loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’Ecole" constitue une rupture. L’objectif de "faire réussir tous les élèves" cache mal la philosophie rétrograde d’une loi en trompe-l’oeil, de renoncement à l’ambition scolaire pour tous. Cet effet d'affichage est confirmé par la censure du Conseil Constitutionnel.