Revalorisations, toujours pas de réponses


aux interrogations des personnels

 

La CGT Éduc’action a été reçue ce mercredi 15 janvier par Jean-Michel Blanquer pour discuter de la revalorisation salariale des enseignant·es dans le cadre de la réforme des retraites.

Notre organisation attendait de cette réunion des précisions concrètes sur les intentions du ministre. Mais à l’instar du reste du gouvernement, ce dernier s’obstine à maintenir le flou sur ses intentions réelles.

 

 

La mise en place du nouveau Bac Blanquer vient confirmer nos craintes. L’autonomie des établissements (que nous dénonçons depuis le début comme facteur d’inégalités) permettra  avec la mise en place des épreuves E3C (épreuves communes de contrôle continu qui  représentent 30 % de la note finale du Bac), d’avoir un Bac maison qui aggravera encore ces inégalités.

 

 

Mobilisons-nous pour l’abandon des E3C

 

En dépit des protestations nombreuses des personnels et le refus unanime des organisations syndicales et de la FCPE - principale fédération de parents d’élèves, le ministre Blanquer persiste à vouloir faire passer la première série d’épreuves communes de contrôle continu (E3C), dès le mois de janvier 2020, dans les classes de premières générales et technologiques.

 

 

Pour le retrait du projet de réforme, amplifions les grèves et les mobilisations

 

Une nouvelle fois, la mobilisation ce 9 janvier a été exceptionnelle par son ampleur et son caractère interprofessionnel. Elle a été également puissante dans le secteur de l’éducation. Cette situation démontre le rejet massif et croissant du projet de régime unique de retraites par points voulu par le gouvernement et refusé par la majorité de la population.

 

 

La période des vacances scolaires a démontré la détermination des salarié·es en lutte qui n’ont pas fait de trêve. Alors que la mobilisation et la grève se poursuivent depuis plus d’un mois, le gouvernement n’arrive toujours pas à vendre sa contre-réforme et la rend de moins en moins « universelle » et de plus en plus opaque. La très grande majorité de la population active a, en revanche, bien compris que cette réforme, âge pivot ou pas, était anti sociale et destinée à baisser les pensions de retraite. Après la forte mobilisation interprofessionnelle du 9 janvier, le gouvernement est donc de plus en plus isolé. Il est plus que jamais possible de gagner à la condition d’élargir le mouvement de grève reconductible au-delà des secteurs qui s’y inscrivent déjà. L’Éducation nationale est fortement mobilisée avec des reconductions et 3 journées de grève majoritaire.