Mais pourquoi garder Parcoursup ?

 

Source de stress pour les élèves, le processus de Parcoursup a en plus la désagréable habitude de se produire en plein milieu de l’année de Terminale. Créée pour remplacer une application APB défaillante, Parcoursup est paré de toutes les vertus par Blanquer et Ndiaye. Censé être plus égalitaire, c’est en fait tout le contraire.

D’abord, il se substitue au Bac (ou ce qu’il en reste) puisque les vœux se font en mars… juste après les épreuves de spécialités, ces dernières figurant en bonne place dans la liste des critères. Les jeux sont alors faits. Il va en falloir de la motivation pour les élèves afin de tenir jusqu’en juin. Il leur reste le stress, qui sera amplifié au moment des résultats où ils·elles devront souvent attendre longtemps (début juillet voire après les vacances d’été) avant de savoir où ils·elles iront. Selon un sondage IPSOS portant sur la session 2021, 87 % des élèves se déclarent stressé·es et 30 % mécontent·es de leurs résultats d’orientation. À la rentrée 2021, plus de 100 000 bachelier·ères étaient sans orientation. Quel succès ! Au final, c’est « ciao le Bac » qui, en plus, est largement attaqué par le contrôle continu et les coefficients très forts des spécialités. 

 

Le guide de la réforme du lycée veint de paraitre. N'hésitez pas à le lire et à le diffuser massivement.

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Lycées Généraux et Technologiques


Redonnons du sens à nos métiers et au lycée

 

Pourquoi perdons-nous le sens de nos métiers ?

De mémoire de salle des profs de LGT, jamais autant de collègues n’ont envisagé une mutation en collège ou une reconversion professionnelle. La mise en place de la réforme du lycée depuis 2018 a cassé tous nos repères :

  • La part croissante du contrôle continu change notre rapport aux élèves, placé·es en évaluation permanente, et le fonctionnement des équipes. Les PLE ont montré les tensions et les dangers d’une impossible harmonisation.
  • La valeur du diplôme du Bac semble dérisoire face aux résultats des admissions des élèves sur Parcoursup. Or, si nous savions préparer nos élèves à un examen national, nous ne pouvons pas les préparer à une orientation réussie puisque chaque établissement du supérieur détermine ses conditions.

 

« Auto-évaluation » des établissements scolaires

Les principes de cette évaluation

Le Conseil d’évaluation de l’École (CEE) -successeur du trop indépendant CNESCO- avait décidé en 2020 d’expérimenter dans quelques établissements une « évaluation » des établissements publics du 2nd degré, mais la gestion du Covid a empêché sa mise en oeuvre. Le dispositif a pourtant été généralisé dès 2021 et chaque année, 20% des collèges-LP-LGT seront évalués… puis réévalués tous les cinq ans.


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Lycées Général et Technologiques : Ecrivons une nouvelle page !

La   réforme   du   lycée   s'achève   avec   des « ajustements » qui sont en réalité des objectifs profonds du ministre : le passage au contrôle continu sur la seule base du bulletin scolaire pour 40% des coefficients (voir p2). Dans un même temps, les effets de  la réforme commencent à se voir sur la voie technologique et dans les parcours des élèves (p 3). Le tout alors que les effets de deux années « sous Covid » n'ont jamais été gommés (confinements, absences d'élèves plus fréquentes etc.) et que la rentrée 2021 s'ouvre sur une situation épidémique toujours inquiétante.

Alors que M. Blanquer devient un recordman de longévité de la rue de Grenelle, le besoin de changement de politique scolaire est radical. Déjà abîmé, notre service public sort saccagé par presque 5 années de réformes régressives (loi de transformation de la Fonction publique, réforme du lycée et de l'accès à l'université, de l'entrée dans le métier, École de la « confiance »...). S'ajoutent les réductions de postes en lycée, l'augmentation     des   postes partagés et l'accentuation des pressions hiérarchiques. 

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