Projet de loi « Liberté de choisir son avenir professionnel »

Les objectifs de cette loi seraient de « donner de nouveaux droits aux personnes pour leur permettre de choisir leur vie professionnelle tout au long de leur carrière» et de «renforcer l’investissement des entreprises dans les compétences de leurs salarié·es... ».

Or, cette loi supprime des droits aux salarié·es et retire des moyens aux entreprises pour former leurs salarié·es... 

Le ministre de l’Éducation nationale, par l’intermédiaire de la direction générale de l’enseignement scolaire, vient d’adresser une note de recommandations aux recteur·trices afin de fixer les priorités pour la formation continue des enseignant·es à compter de la rentrée 2018...

Le gouvernement mène sa lutte des classes et attaque le monde du travail sur tous les fronts, il façonne par ses «contre-réformes» une société au seul bénéfice du capital. Il remet en cause l’ensemble des conquis sociaux (assurance chômage, droit à la formation professionnelle tout au long de la vie, retraites – avec la volonté de mettre en place un système par points -, protection sociale, etc.). Il organise le tri social dans l’ensemble du parcours scolaire et universitaire par la généralisation de la sélection et la remise en cause des diplômes nationaux. Après avoir cassé le code du travail en utilisant les ordonnances, il démantèle les services publics en réduisant les moyens et en attaquant les statuts de la Fonction Publique et de la SNCF. Ces statuts garantissent l’égalité de traitement de toute la population sur le territoire tant en matière d’accessibilité aux services publics que de transports... 

Selon le gouvernement

Objectif : « Refonder le contrat social avec les agents publics »

Constat : « Un besoin et une demande de transformation profonde de notre modèle de fonction publique »

Propositions : « Les quatre « chantiers prioritaires » de modernisation de la Fonction publique »... 

Lire l'analyse de la CGT-Éduc'action au format  

La mobilisation du 22 mars dans la Fonction publique a été particulièrement forte, que ce soit dans la grève ou les manifestations.

Elle se situe de manière incontestable au-dessus du 10 octobre 2017, qui était d’un niveau pourtant déjà très significatif...