Image Article du PEF N°92 (Novembre 2007)
Les salariés doivent pouvoir compter sur des organisations syndicales fortes pour faire face à un président de la République qui fait preuve, depuis son élection, d’un activisme forcené pour mettre en oeuvre son programme au service du patronat et des actionnaires.
A coups d’effets d’annonce, il occupe un espace médiatique complaisant de manière ininterrompue. Les attaques portées contre les droits sociaux de tous les salariés sont incessantes. L’égalité territoriale recule, les inégalités sociales se renforcent et les plus fragiles sont pénalisés. Des droits pourtant fondamentaux sont remis en cause : droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la retraite, droit à la protection sociale…
Mais cela ne contribue ni à la relance économique, ni à la création d’emplois, ni à l’augmentation du pouvoir d’achat et surtout pas à l’amélioration des conditions de vie des salariés et des retraités.
Exacerbant l’individualisme, s’appuyant sur un climat social dégradé, il persiste dans sa chasse aux sans-papiers et à leurs enfants scolarisés, quitte à ce qu’elle leur coûte la vie. Face à ces attaques tous azimuts, le renforcement du mouvement syndical est un enjeu majeur.
Seul, le rassemblement de tous les salariés permettra de gagner en efficacité, d’être crédibles et offensifs.