La réforme des rythmes scolaires, expérimentée dès la rentrée 2013 par Vincent Peillon, présentée comme une nécessité pour alléger la charge de travail des enfants, a été un échec.

Dès la rentrée 2013, la mise en place de la phase expérimentale nous a permis de dresser un constat négatif des premières applications de cette réforme...

Nous avons donné l’appréciation générale de la CGT sur le contexte économique et sur la mise en œuvre du pacte d’austérité, nous avons réaffirmé que le rôle d’opérateur de l’État passe par une réorientation des fonds donnés au patronat, au profit des services publics. 

La généralisation de la réforme des rythmes scolaires est pour nous catastrophique, en raison des dangers de la tutelle des collectivités, de l’affaiblissement des missions de l’école et des inégalités territoriales créées. 

Par cette déclaration générale, nous allons tenter de contribuer à la conférence nationale sur l'évaluation des élèves, sans pour autant savoir si nous allons réussir à « fabriquer du consensus », pour reprendre l'expression du comité d'organisation. De fait, il nous semble compliquer de trouver un consensus sur ce sujet sachant que de nombreuses réformes de ces dernières années ont aggravé les inégalités sociales, scolaires et territoriales et tendent à renforcer l'arbitraire en matière d'évaluation. Un travail sur l'évaluation des élèves passe aussi par un retour sur un certain nombre de réformes (lycées, socle commun...) et plus globalement interroge tout le système scolaire...

Communiqué commun de la CGT-Éduc'action et de la Fédération CGT des services publics

Rythmes scolaires : Pour la CGT, c’est toujours NON ! 

Dès la rentrée 2013, la CGT dressait un constat négatif des premières applications de la réforme des rythmes scolaires pour les 23 % de communes l’ayant appliquée...

Le ministère lance, pour les enseignants des écoles élémentaires et des collèges, une concertation sur une demi-journée au sujet du socle commun. 

Depuis qu’il a été créé en 2005, la CGT Éduc'action est opposée au socle commun dont elle réclame encore et toujours l’abrogation. Elle considère que sa mise en place répond aux objectifs du patronat en "produisant" des individus peu ou pas qualifiés, dociles et aptes à exécuter une tâche unique tout en limitant le développement de l’esprit critique...