Revalorisations Blanquer.

Sous le vernis de la communication du ministre, des résultats insuffisants et

de graves menaces pour les personnels.

 

À la veille de la rentrée, Jean-Michel Blanquer se lance dans un nouveau grand plan de communication sur des augmentations de salaires « historiques ». Pourtant, si ces hausses sont indéniables, elles demeurent parfaitement insuffisantes.

La plus grande part de celles-ci se concentre sur une deuxième étape de la «prime d’attractivité » versée aux enseignant·es, CPE et Psy-En. Si elle constitue une hausse réelle des rémunérations des débuts de carrière, elle est plus que réduite pour tous les autres et inexistante  pour plus de 40% de ces personnels. De plus, cette prime remet en cause la progression des rémunérations tout au long de la carrière.

 

 

Rentrée dans le flou et dans l’inquiétude

 

Le ministre a indiqué dans la presse ce week-end que la rentrée se ferait sous le scénario 2. Aujourd’hui, les organisations syndicales ont échangé avec le ministère afin de clarifier certains points de ce protocole.

Nous notons positivement le pas en arrière du ministère quant à « l’éviction » systématique des élèves non vacciné·es d’une classe en cas de cas positif mais seulement celles et ceux considéré·es comme cas contact. Quand on sait que ce sont dans les milieux les plus défavorisés que le taux de vaccination est le moins élevé, cette mesure était socialement discriminante, il était urgent de l’assouplir. Toutefois, nous n’avons obtenu aucune réponse sur la définition des cas contacts ni proposition alternative de dépistage systématisé afin d’éviter au maximum cette « éviction ».

 

 

Communiqué commun SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU,

FNEC FP-FO, SNALC, CGT-Educ’action, SUD Education

 

Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu. Les personnels ont vu les conséquences de son renforcement, dans le cadre de la crise sanitaire, tout au long de  l’année : augmentation de la charge de travail, pressions multiples sur les enseignants, dénaturation de nos missions et augmentation des inégalités entre les élèves.

 

 

Direction d’école : le ministre franchit la ligne rouge !

Vendredi 2 juillet, dans les dernières minutes du dernier groupe de travail de l’agenda social sur la direction d’école, les représentant·es de l’administration ont annoncé que le ministre avait la ferme intention de mettre en œuvre un projet de « statut d’emploi fonctionnel » pour les directrices et directeurs totalement déchargé∙es de classe prenant la forme, à l’horizon 2022, d’un détachement et d’une grille salariale spécifique.

 

 

Direction d’école :

Le coup de force de Blanquer

 

Lors du groupe de travail Direction d’école du vendredi 2 juillet sur les obligations réglementaires de service des personnels, l’administration a décidé d’annoncer, au moment de clore cette réunion, la volonté du ministre Blanquer d’instaurer très rapidement des emplois fonctionnels de direc- teur·trice dans les écoles où ces personnels bénéficient d’une décharge complète.