Grève du Bac : le ministre doit reprendre

 

le dialogue avec les personnels.

 

Depuis plusieurs mois les parents d’élèves et les personnels de l’Éducation nationale se mobilisent contre les réformes des lycées et plus globalement contre la politique du ministre.

Face à cette contestation qui dure et s’amplifie, le ministre reste sourd aux demandes de concertation estimant, à tort, que le temps du dialogue a déjà eu lieu. S’il est exact que de nombreuses rencontres ont pu avoir lieu, elles n’ont en rien permis de modifier les projets portés par Jean-Michel Blanquer. En choisissant la fermeté et les pressions à l’égard des personnels qui usent de divers moyens d’opposition, c’est bien le ministre qui est responsable des tensions et du durcissement du mouvement.

 

 

Depuis des mois l’opposition aux réformes des lycées et la demande d'une revalorisation significative mobilisent un nombre croissant d’enseignants.

À aucun moment, le ministre n’a envisagé de remettre en cause les fondements de ces réformes, écartant de fait toute possibilité de dialogue.

 

 

 

Le ministre doit répondre

 

aux revendications

 

des personnels de la Voie pro.

 

 

La grève de la surveillance des épreuves du bac, lancée le 17 juin, a été suivie de façon significative dans les lycées professionnels, généraux et technologiques. 

Contrairement aux annonces du ministre de l’Éducation nationale, celle-ci a été majoritaire dans bon nombre d’établissements. 

 

 

Communiqué FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP), CGT (Educ’Action, agri, enseignement privé), Solidaires (SUD éducation, SUD rural-territoires, Sundep), SNALC, CNT, SYNEP-CFE-CGC, Snec-CFTC avec le soutien des Stylos rouges, de la chaîne des bahuts et de l’APSES

L’appel intersyndical à la grève de la surveillance des épreuves ce lundi 17 juin a été bien suivi. En dépit de la communication lénifiante du ministre de l’Education nationale, les centres d’examens ont été obligés de faire des sur-convocations, des pressions, des appels à d’autres personnels. Les épreuves se sont déroulées, parfois au prix de conditions inacceptables.

 

 

La CGT demande toujours le retrait

 

du projet de loi Blanquer !

 

Une commission mixte parlementaire s’est réunie ce jeudi 13 juin afin d’examiner le projet de loi dite « Pour une École de la confiance » et tenter de trouver un consensus entre les différents amendements proposés et votés par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Pour autant, la CGT reste opposée à ce projet de loi en l’état car le texte final, qui sera présenté pour validation au Parlement, n’est pas très éloigné du texte initial publié par le ministre.