Mobilisé-es pour obtenir l’abandon

du projet de loi Blanquer

 

Les enseignant·es se mobilisent face à la politique éducative, rétrograde et libérale, conduite actuellement à marche forcée au mépris de leur expertise professionnelle et déjà sanctionnée par l’ensemble de la communauté éducative. 

Elles et ils rejettent notamment le projet de loi « pour l’école de la confiance », un texte qui ne permettrait en rien d'améliorer la réussite de tous les élèves et bouleverserait radicalement le fonctionnement et la structure de l’école avec notamment la création de regroupements écoles collège.

La grève interprofessionnelle du 19 mars a regroupé plusieurs centaines de milliers de manifestants dans toute la France, cela a été une étape significative dans cette construction du rapport de force engagé pour contraindre le gouvernement à entendre les revendications de millions de Français.

Dans les cortèges, de nombreux enseignants, ont fait entendre leurs revendications, la grève dans les écoles maternelles et élémentaires a été très suivie, et dans plusieurs départements des assemblées générales se sont tenues et ont décidé de poursuivre et d’amplifier leur mobilisation pour marquer leur opposition à la politique menée par le ministre.

 

 

LE 19 MARS :


construisons une riposte d’ampleur aux attaques


du gouvernement!

 

Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le mécontentement s’étend dans tous les secteurs et se manifeste à travers tout le pays. Toutes et tous, salarié·es, précaires, retraité·es aspirent à plus de justice sociale et à vivre dignement.

Le pouvoir d’achat est une préoccupation prégnante et revendiquer une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux est bien légitime!

Les menaces qui pèsent sur les services publics, année après année, fragilisent l’égalité entre les territoires et mettent à mal tout notre modèle social.

La future réforme de la Fonction publique que tente d’imposer le gouvernement, c’est la fin du paritarisme et de toute transparence dans les mutations, les promotions. C’est une remise en cause sans précédent de nos statuts.

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Loi Blanquer :

Une vision de l’école que nous combattons.

 

Dès la présentation du projet de loi de l’École de la confiance, la CGT Éduc’action a dénoncé la tentative du ministre d’institutionnaliser la mise au pas des personnels, la limitation des libertés (individuelles et pédagogiques), et des modifications profondes du cadre institutionnel.

 

 

Mercredi 6 février, les AESH ont exigé :

"assez des salaires de misère et de         

la précarité, on veut un vrai statut !”

 

Mercredi 6 février, c’est à l’appel de l’intersyndicale nationale initiée par la CGT Éduc’action, qu’un peu partout en France, les personnels accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH), ont fait entendre qu’elles et ils ne veulent plus subir leurs conditions de travail dégradées, leurs bas salaires, la précarité et le mépris de l’institution pour leur métier 100% nécessaire !