La commission mixte paritaire va examiner la loi sur l’École de la Confiance le 13 juin, le parcours législatif arrive donc presque à son terme, le projet initial comportait de nombreux dangers pour les personnels, le vote en première lecture à l’Assemblée nationale a généré une série d’amendements comme l’amendement 6 quater avec les EPSF qui ont aggravé le texte initial.

La colère des personnels sur ce point particulier, s’est traduit par une très forte mobilisation qui a conduit les sénateurs à proposer la suppression de cet article et a contraint le ministre a renoncé à la mise en place de ces établissements.

 

 

LOI BLANQUER

 

après l'Assemblée nationale,

 

le Sénat aggrave le texte !

 

Le projet initial de loi Blanquer, loi sur l’École de la Confiance, était déjà inquiétant dès la première lecture au vu de certains articles. Le passage à l’Assemblée nationale a généré une série d’amendements comme l’amendement 6 quater avec les EPSF ou l’amendement 5 quinquies avec les Pials qui ont aggravé le texte initial.

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Appel unitaire à la grève le 17 juin

 


Depuis plusieurs mois, les personnels de l’éducation se mobilisent dans de nombreux établissements et se sont rassemblés dans des actions nationales d’ampleur.


Que ce soit du côté des parents d’élèves ou des enseignants, l’inquiétude et la colère sont grandes devant les réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre.

 

 

La répression gouvernementale, les intimidations


et les menaces de sanction contre les personnels doivent s’arrêter

 

 

Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT et Sud Education déplorent le fait que, confronté à une contestation en profondeur par les personnels de l’Education nationale, de ses projets de réformes de la Fonction Publique et de l’Education Nationale, le gouvernement et notamment le ministre de l’Education Nationale se soient engagés dans une spirale de répression, de menaces de sanctions et d’intimidation vis-à-vis de nos collègues. 

Déclaration en direction des 2 ministères : Éducation nationale et ministère du travail

 

« Liberté » de « choisir » son avenir professionnel : Le titre de la loi nous propulse sur un petit nuage idyllique mais textes après textes la communication officielle peut difficilement masquer la réalité et les conséquences. C’est une attaque en règle contre les services publics de la formation et de l’emploi et une remise en cause du droit pour chacun de se former et d’élever son niveau de qualification. Les titres des décrets d’application, plus explicites font beaucoup moins rêver et montrent la finalité des compétences. Les entreprises recherchent les compétences immédiatement disponibles et exploitables en mettant au besoin en place des « actions de développement des compétences » pour leur·e·s salarié·e·s. La ministre du travail de son côté incite fortement les entreprises à créer leurs propres centres de formation financés par les OPCO et qui seront en concurrence avec les organismes à but non lucratif existants. S’agit-il d’obtenir un titre ou un diplôme ? S’agit-il de reconnaître les qualifications dans les grilles salariales ? Que nenni ! Il ne faut plus utiliser ces « gros mots » d’un autre temps ! Il faut avoir ou acquérir « LA » compétence dont a besoin l’entreprise sous peine de licenciement fortement facilité par les lois « travail » Macron-El Khomri.