1 milliard d’euros pour l’apprentissage.

Pour les Lycées Professionnels : rien !

 

En recevant les organisations syndicales, le jeudi 4 juin, Emmanuel Macron a annoncé débloquer plus d’un milliard d’euros pour l’apprentissage. En plus des importantes aides déjà existantes de l’État et des Régions, ce seraient 5000 euros supplémentaires pour une entreprise qui engage un mineur. Cette aide serait sans condition pour les entreprises de moins de 250 salarié·es, et avec obligation pour les autres d’atteindre 5% d’alternant·es dans leurs effectifs à l’échéance de la mesure. Les entreprises de moins de 250 salarié·es recevaient déjà 4125 € par embauche. Selon l’entourage de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud avec cette mesure, un·e apprenti·e de moins de 20 ans ne coûtera rien à l’employeur.

 

Direction d’école : une proposition de loi et

une démarche ministérielle inacceptables.

 

Alors que la priorité quotidienne des directeur·trices d’école est actuellement d’assurer le bon fonctionnement des écoles pour un retour des élèves et des personnels dans des conditions sécurisées, la députée LREM Cécile Rilhac avance une nouvelle proposition de loi modifiant la fonction de direction d'école. Cette proposition vise à donner autorité aux directeur·trices dans l’école sans changer leur statut (toujours professeur·es des écoles), en contrepartie de décharges horaires et d’une légère hausse de l’indemnité de direction. Les personnels assurant ces missions seraient alors recrutés et formés pour exercer sur des postes à profil et agiraient directement sous autorité académique. La CGT Éduc’action dénonce ce qui serait un grand pas vers un statut de direction.

 

Calendrier et modalités des concours :

le ministère a enfin fait ses choix !

 

Le ministère de l’Éducation nationale rend enfin public ses arbitrages dans le cadre des concours de recrutement des personnels d’enseignement et d’éducation. Sur ce sujet, comme sur d’autres, les choix ministériels ne sont pas à la hauteur de la situation.

Après avoir tergiversé pendant quelques semaines, le ministre a tranché : à l’image des candidat·es aux concours externe et 3ème concours, les candidat·es aux concours internes ne passeront pas d’épreuve d’admission. Pour toutes et tous les candidat.es, les épreuves d’admissibilité valent épreuves d’admission à l’exception de certains CAPET et de l’agrégation pour lesquels demeurent des épreuves orales aménagées.

 

Seconde phase de déconfinement :

c’est toujours « débrouillez-vous » pour les personnels.

 

Le Premier ministre, accompagné de Jean-Michel Blanquer, a annoncé ce jeudi 28 mai, les mesures de la phase 2 du déconfinement.

Il n’a rien annoncé quant à la fin de l’état d’urgence sanitaire qui est, pour la CGT Éduca’ction, une grave atteinte aux droits des salarié·es ainsi qu’aux libertés publiques et dont nous exigeons l’abandon. Nous dénonçons également le maintien de l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.

 

Le progrès social et environnemental c'est possible et urgents.

La pandémie du Covid-19 frappe l’ensemble de la planète sans distinction de nationalité, d’origine ethnique ou sociale. Elle met en évidence les fractures entre les citoyens et les peuples (économique, sociale, environnementale, sanitaire, numérique…).

Cette crise sanitaire donne à voir l’échec du mode de développement capitaliste fondé sur l’exploitation de l’être humain et de la nature. Les inégalités sociales et sanitaires sont plus que jamais évidentes et ce sont les populations les plus pauvres qui subissent de plein fouet les conséquences de cette pandémie. Selon l’ONG Oxfam, ce sont près de 500 millions de personnes supplémentaires qui vont basculer dans la pauvreté avec la crise – soit un retour en arrière de dix ans.

Pour accéder au dossier en ligne sur le site de la CGT, cliquer ici

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