Le 24 juin : mobilisations des personnels de l’Éducation


pour porter nos revendications

 

Les organisations syndicales FNEC FP-FO, Sud Éducation et CGT Éduc’action ont pris connaissance des déclarations du président puis du ministre concernant les dispositions envisagées à partir du 22 juin.

Les personnels, sommés d’appliquer un nouveau protocole, seraient contraints de mettre en place de nouvelles règles, tout aussi inapplicables que les précédentes. Un nouveau casse-tête pour les collègues, une nouvelle pagaille générale annoncée !

 


Jury d’un Bac 2020 exceptionnel et chaotique. Que faire ?

 

Cette année, les jurys de bac vont se dérouler de façon inédite. Cette situation implique des risques qu’il est nécessaire de prévenir. La CGT Éduc’action demeure vigilante pour le maintien d’un baccalauréat général et technologique national et appelle à ne pas faire payer aux candidat·es la situation sanitaire.

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DIRECTION d’ECOLE

Pas plus d’emploi fonctionnel que de statut !

 

Depuis des années, la question de la direction d’école fait l’objet de discussions au sein du ministère de l’Éducation nationale. L’ensemble de la profession reconnait que les missions, la reconnaissance, mais aussi les moyens accordés aux personnels assurant ces missions sont très largement insuffisants.
La mort tragique de notre collègue Christine Renon fut l‘occasion pour le ministère de réactiver une concertation endormie avec comme point d’appui un sondage auprès des collègues et avec l’espoir secret d’imposer un statut hiérarchique de directeur·trice , vieux serpent de mer ministériel.
Pour la CGT Éduc’action, mais aussi pour les personnels ayant répondu au sondage, il est hors de question qu’un lien hiérarchique entre les directeur·trices et les enseignant·es soit créé.

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« L’ÉTÉ PRO » un faux-semblant de mesure sociale !

 

Alors que ses réformes ont aggravé l’école du tri social, et que les politiques gouvernementales démantèlent toujours plus les politiques publiques en faveur de la jeunesse issue des catégories populaires partout, JM Blanquer ne cesse de vanter le dispositif « Vacances apprenantes ». Celui-ci est censé permettre « le renforcement des apprentissages, de la culture, du sport et du développement durable » et ainsi palier aux conséquences de la période de confinement en s’adressant aux plus démunis en priorité. Quel cynisme !

Il veut ainsi renforcer un dispositif, qui existe déjà en partie, et faire passer les chiffres de 70 000 à 400 000 jeunes accueillis en décidant de l’appliquer aux lycées professionnels, sous la formule «Été pro». Le public visé va des «décrocheurs» à ceux qui veulent renforcer leurs compétences professionnelles pour s’insérer ou poursuivre leurs études en passant par les 3 prépa métier. Il a pour objectif de travailler les enseignements professionnels « en ouvrant les ateliers » le matin, l’après-midi étant dévolue aux activités culturelles, sportives et environnementales. Les élèves pourront être accueillis « dans leur établissement d’origine ou dans un établissement proposant un accès aux plateaux techniques nécessaires à leur formation initiale ».

 

Reprise des élèves, conditions de rentrée et moyens pour l’École :


le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités.

 

Suite à l’annonce présidentielle, dimanche 14 juin, d’un retour obligatoire à l’École des élèves de la maternelle au collège selon des « règles de présence normales », le ministre de l’Éducation nationale a rencontré les organisations syndicales lundi matin afin de présenter les conditions matérielles et sanitaires issues de cette décision.


Les personnels de l’Éducation nationale sont conscients que cette nouvelle organisation leur est exclusivement dévolue, une fois de plus. C’est le quatrième changement d’organisation qu’ils ont à gérer en urgence depuis le début de la crise sanitaire (en moins d’une semaine cette fois-ci), tout en assurant leurs services, sans temps de concertation et sans directive ministérielle claire.