L’École du socle n’est plus en marche, elle court !

 

Un amendement présenté par une députée La République en Marche a été adopté par la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale lors de l’étude cette semaine de la loi École de la confiance. Cet ajout des député·es, consenti par le ministre Blanquer, permettra une évolution majeure et néfaste dans l’Éducation nationale : le regroupement des écoles du premier degré avec le collège pour former les établissements publics des savoirs fondamentaux, autrement dit, les Écoles du Socle. Par ce tour de passe-passe législatif, le ministre passe directement de l’expérimentation instaurée ces dernières semaines dans l’académie de Rennes à sa généralisation sans mise en place ni évaluation.

 

Projet de Loi Blanquer : « Ayez confiance et obéissez »

 

Contrairement à ce qu’il s’était publiquement engagé à faire, JM Blanquer a intégralement maintenu l’article 1 de la loi de la Confiance, lors de sa présentation à la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale le 29 janvier dernier.

 

 

Depuis des mois, la CGT dénonce:

  • les attaques contre les salaires, la baisse des pensions et minima sociaux
  • les attaques contre la protection sociale
  • les réformes porteuses de régression sociale pour l’Éducation nationale et ses personnels.

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Avec 400 suppressions de postes dans l’Éducation nationale en 2019, les personnels administratifs et techniques font encore les frais des choix budgétaires du gouvernement Macron.

Encore un pas de plus vers la fusion d'académies et la mutualisation inter-académique?

Le tableau joint montre l'évolution sur les 7 dernières années. On constate que le rattrapage des 1500 postes supprimés par la RGPP est loin d'être effectif et que des académies paient de lourds tributs comme Lille, Nancy Metz, Reims ou Caen et Rouen.

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Communiqué de presse de l’intersyndicale du second degré et des organisations lycéennes


Les organisations syndicales des personnels et des lycéens font l’analyse que les réformes des lycées généraux et technologiques, de la voie professionnelle et du baccalauréat vont accroître les inégalités et la sélection entre élèves et établissements. Des remontées des académies, il se dégage une cartographie profondément inégalitaire de l’offre de formation. On peut ainsi évoquer de multiples situations où l’accès aux enseignements se restreint fortement. La liberté de choix laissée aux élèves et aux familles tant vantée par le ministre n’est qu’un leurre et fait courir le risque d’enfermer certains jeunes dans des impasses. Les choix de parcours sont étroitement corrélés aux choix que les élèves devront faire dans Parcoursup.