Contre la précarité, contre les PIAL : Des milliers AESH mobilisé-es partout le 8 avril !

 

Nous nous félicitons de la mobilisation des AESH ce jeudi 8 avril pour un vrai statut, une hausse des salaires, pour l’abandon des PIAL.

Malgré les conditions sanitaires exceptionnelles, des milliers de personnels se sont rassemblés partout en France. Ils ont manifesté leur colère face au mépris du ministre qui refuse de répondre à leurs revendications, qui les maintient dans la précarité et qui, par conséquent, maltraite les élèves comme les personnels.

 

C’est la septième fois que le président de la République s’adresse aux Français depuis mars 2020, il l’a fait pour annoncer un nouveau confinement qui pèse lourdement sur nos vies et sur toute la société.

Le degré d’acceptation des mesures de privation de liberté imposée devient de plus en plus intolérable pour une part croissante de la population.

Après une année complète en proie à l’épidémie de la covid-19, dans un contexte sanitaire, social et économique de plus en plus détérioré, notre gouvernement poursuit sa politique libérale.

Nos dirigeants ne sont pourtant ni sourds, ni aveugles !

Car même si certaines mesures ont été prises pour faire face à l’inéluctable, sur de très nombreux points, la politique mise en oeuvre poursuit le cap que notre président s’était fixé : austérité et accroissement des inégalités et de la précarité. Aucun des maux largement révélé par la crise sanitaire ne sera enrayé, mais bien au contraire accéléré !

Pour seule réponse, les réformes se poursuivent, les mesures prises ou annoncées menacent toujours davantage la cohésion sociale et obscurcissent les perspectives de la population dans son ensemble.

 

 

Le « tout va bien » de Jean Michel Blanquer nous envoie dans le mur.

 

La réunion de ce jeudi matin 1er avril entre les organisations syndicales et le cabinet du ministre Blanquer est loin d’avoir apporté des réponses à nos questions légitimes. Pour la CGT Éduc’action, la fermeture des écoles et établissements scolaires (alternance d’enseignement distanciel et de vacances sans zonage) est certes une réponse sanitaire nécessaire mais c’est surtout un nouveau camouflet pour JM Blanquer. C’est le résultat du déni dans lequel il s’est enfermé depuis des semaines malgré la dégradation de la situation, les alertes lancées par les personnels et les organisations syndicales, mais aussi de son inaction et des faibles décisions sanitaires prises par son ministère.

 

 

Chronique d’une catastrophe annoncée


En fin de semaine dernière, le nombre de classes fermées a augmenté de 60% pour atteindre 3256. Devant ce triste record, Jean-Michel Blanquer se devrait de réagir. Pourtant, les annonces du ministre lors de la conférence de presse du vendredi 27 mars n’ont rassuré ni les personnels ni les familles.

L’annonce de la fermeture de classe dès le premier cas est, certes, positive mais arrive tardivement. Depuis des semaines, les organisations syndicales réclament des mesures renforcées dans les établissements pour enrayer la contamination. Par exemple, le manque criant de remplaçant·es dans le 1er degré, pour lequel nous ne cessons de tirer la sonnette d’alarme, n’a pas été pris en compte si bien qu’en cas d’absence d’un enseignant·e, ses collègues se répartissent les élèves et par là même accentue le brassage.