Non-remplacements dans le Premier degré :


à l’État de prendre ses responsabilités.

 

Depuis plus d’an, la crise sanitaire a démontré l’utilité des Services publics, et plus particulièrement celle des écoles et établissements scolaires.
Mais cette crise et sa gestion ont surtout souligné le manque constant de moyens pour le bon fonctionnement du Service public d’Éducation. Le gouvernement et les autorités de Santé ont instauré des protocoles sanitaires visant à protéger les élèves, les familles et les personnels. Si de telles dispositions sont indispensables, nous condamnons le fait que cela soit fait sans moyens conséquents. L’instauration du protocole sanitaire sans personnels supplémentaires a considérablement dégradé les conditions de travail des personnels.
Comment imaginer que les écoles et les équipes seraient capable de faire respecter correctement, et sur le long terme, tous les gestes barrières ou d’éviter les brassages entre les différents groupes-classes alors qu’elles cherchent, avant tout, à organiser au mieux les temps scolaires avec des manques constants de personnels enseignants ?

 

 

Grève du 06 avril

Pour nos salaires, nos emplois et notre Service public d’Éducation

La crise sanitaire a démontré que les Services publics étaient indispensables à notre société, à tou∙tes les usager·ères et particulièrement aux plus fragiles. Cette crise a aussi souligné le manque criant de moyens pour leur bon fonctionnement. Si les services hospitaliers sont saturés, c’est avant tout parce qu’ils subissent des années de restrictions budgétaires. De même, si le protocole sanitaire est difficilement applicable dans l’Éducation nationale, c’est parce qu’il manque des personnels et des locaux. Tout ceci entraine une augmentation de la précarité dans toute la Fonction publique. C’est préjudiciable pour tout le monde et fait reposer l’effort principalement sur les seul·es agent·es.

La crise sanitaire a accentué la précarité dans notre pays et les femmes sont les premières touchées. La journée internationale des droits des femmes du 8 mars a été l’occasion d’insister sur cette situation préoccupante : les métiers les plus précaires et les plus mal payés, de ceux qu’on appelle les travailleurs·euses invisibles sont en grande majorité exercés par des femmes. Y compris dans la Fonction publique où 67% des contractuel·les sont des femmes et qu’elles occupent à 70% les 10% des postes les moins rémunérés.

 

 

Concours Professeur·es des écoles : un nouveau mépris ministériel.

En novembre 2020, alors que le ministère de l’Éducation nationale annonçait qu’il y aurait 1000 postes de moins ouverts aux concours cette année (9890 en 2021 contre 10790 en 2020), la CGT Éduc’action dénonçait déjà cette saignée et ce reniement ministériel de faire du premier degré une « priorité ».

 

À l’occasion de la crise sanitaire, la question des droits des personnels en matière de santé et de sécurité au travail s’est faite encore plus pressante, à tous les niveaux. Au moment de la réouverture des établissements, l’exercice du droit de retrait a particulièrement préoccupé les agent·es et les militant·es. Ce sujet a fait l’objet de nombreux échanges au sein de la CGT Éduc’action sur la liste de diffusion. Il est apparu qu’il fallait clarifier l’exercice de ce droit, pour l’ensemble des camarades et plus largement des personnels. Nous avons édité un 4 pages susceptible d’être diffusé aux collègues, mais il était nécessaire de proposer un outil syndical à l’attention des militant∙es. Il a pour but d’outiller, tant sur le plan juridique que sur la construction des stratégies syndicales afin de donner davantage de marge de manœuvre aux militant∙es notamment dans l’anticipation.

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