Protocole sanitaire à l’École

Absence et gestion du brassage

Alors que depuis le 26 avril les écoles sont à nouveau ouvertes, un nouveau protocole sanitaire est instauré par le ministère sans qu’il ne donne les moyens aux équipes de le mettre en œuvre.

C’est particulièrement le cas de la demande de non-brassage des élèves dans les classes. 

Explications et réflexions.

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CGT Educ 

Une reprise dès le 26 avril
mais pas dans n’importe quelles conditions !

 

La reprise à partir du 26 avril  doit se faire sous certaines conditions. Pour la CGT Éduc'action, il est de la responsabilité du ministre de faire en sorte que la reprise des cours du 26 avril et du 3 mai ne mette pas en danger élèves et personnels ainsi que la population entière en relançant les contaminations. C'est pourquoi, pour cette reprise, la CGT Éduc'action a certaines revendications et appelle les personnels à se réunir dans leurs écoles et établissements pour les porter.

Elle soutiendra toutes les initiatives décidées collectivement (droit de retrait, grève...) avec les syndicats départementaux CGT Éduc’action,dans le cas où les mesures sanitaires seraient insuffisantes. 

Après un an de pandémie, nous en sommes arrivés dans notre pays à un troisième confinement avec la fermeture des écoles et des établissements scolaires annoncée par le président de la République ce 31 mars 2021.

Alors que le Chef de l’État et le Ministre de l’Éducation n’ont eu de cesse de proclamer que l’École était indispensable et que la fermeture des écoles et des établissements ne se ferait qu’en dernier recours, ce que d’une certaine façon nous partageons complètement, la situation les a conduits à reproduire le plus mauvais des scénarios possibles pour éviter une catastrophe pourtant annoncée et faute d’avoir, dès la rentrée de septembre, mis en place les mesures et les moyens réclamés par un grand nombre d’entre nous sous la forme d’un plan d’urgence pour l’Éducation.

 

 

Pour la reprise le 26 avril : il faut agir rapidement

 

Le Président de la République a annoncé une nouvelle étape dans les mesures sanitaires, pour freiner l’épidémie avec notamment l’avancée et le dézonage des congés scolaires associé à un passage en distanciel des enseignements.

Le ministre de l’éducation nationale n’a eu de cesse de prétendre que les protocoles étaient suffisants là où tout indique que la politique de tests est défaillante, que rien n’a été fait pour améliorer le bâti et en particulier les possibilités d’aération, que le nombre d’élèves par classes continue à être trop élevé alors que le fonctionnement avec des effectifs allégés liés à des recrutements supplémentaires et la réquisition de locaux aurait pu éviter la multiplication des cas de contamination . Les ministres (Education nationale comme Agriculture) n’ont pas entendu les acteurs de terrain qui alertaient sur la dégradation de la situation et faisaient des propositions pour éviter une fermeture des écoles et établissements scolaires dont on mesure les effets sur l’accroissement des inégalités entre élèves et les problèmes posés aux familles. Nos organisations demandent que les leçons du premier confinement soient tirées : les équipes doivent pouvoir s’organiser et organiser, comme elles le souhaitent le suivi des élèves.