Les Assistant·es d’Éducation se sont mobilisé·es lors des grèves des 1er décembre 2020 et 19 janvier 2021… Certains établissements ont vu des « services Vie Scolaire morts », une première depuis plusieurs années.

Il faut dire que le mécontentement est grand. La crise sanitaire a touché les AEd de plein fouet. Ce sont les « premières lignes », celles et ceux qui montent au « front » pour reprendre la rhétorique guerrière du Président…

 

 

Éducation : Se doter des moyens humains nécessaires pour réussir


Nos organisations CGT Éduc’Action, FNEC-FP FO, FSU, SNALC, Sud Éducation, UNSA Éducation demandent au gouvernement les moyens humains nécessaires pour affronter la situation épidémique jusqu’à cette fin d’année scolaire puis pour en dépasser les conséquences durant l’année scolaire prochaine.
Alors même que depuis un an l’ensemble des personnels de l’Éducation est engagé pour affronter la crise sanitaire et assurer la continuité du service public d’éducation, les moyens ne sont pas au rendez-vous.
Pour les mois à venir, il faut prolonger les enseignants contractuels et assistants d’éducation (AED) déjà recrutés à minima jusqu’à la fin de l’année scolaire, ne pas arrêter leurs contrats au mois de mai, recruter davantage de personnels, notamment par le recours aux listes complémentaires, pour faire face aux besoins suscités par la crise sanitaire.

 

G

CONSTRUIRE UNE CULTURE DE LA SANTÉ AU TRAVAIL 

Notre employeur permet des conditions de travail inacceptables jouant souvent sur l’attachement des personnels de l’éducation à ce qu'ils qualifient comme étant "leurs missions". Ces dernières se confondent avec leur métier et donc de leur statut de travail-leur·euse. Aujourd’hui la question de la santé au travail dans l’Éducation nationale est complètement négligée. Pour contrer cette logique, la CGT Educ’Action en tend outiller les militant·es et investir les questions de travail et santé et reconstruire une réelle culture de la santé au travail.

 

 

Direction d’école

L’autorité fonctionnelle est à combattre et il y a urgence.

 

Lors de l’étude du projet de loi Rilhac au Sénat ce mercredi 10 mars, nous avons assisté à un nouveau revirement de position de la part du ministre Blanquer, comme il l’avait d’ailleurs déjà fait lors de la loi « École de la confiance ».

Alors qu’il avait extirpé la notion « d’autorité fonctionnelle » du texte présenté à l’Assemblée nationale, le ministre ne s’est pas privé hier, avec l’accord et le soutien de la majorité présidentielle, de revenir sur « ses engagements » et d’affirmer qu'il était désormais "favorable à la délégation de compétences". Cette volte-face de la part du ministre n’est pas une surprise. Il utilise toutes les opportunités politiques qui s’offrent à lui et qui lui permettent d’aller plus loin dans sa volonté d’exploser définitivement le cadre actuel de l’École, et ce malgré les urgences de la crise sanitaire qu’il a du mal à traiter. Cette décision supprime toute collégialité dans les écoles et donne un pouvoir très clairement hiérarchique aux directrice·teurs. Demain, le Grenelle de l’Éducation et ses conclusions lui serviront tout autant de prétexte pour casser nos statuts, nos missions et nos grilles de rémunération.

 

 

 

Le grand oral : le grand scandale

Le grand oral est sans doute l’épreuve la plus symbolique du nouveau bac, la marque personnelle du ministre et de sa volonté de « faire du neuf ». Preuve de cette importance, son poids dans le résultat final du bac : 10 % du bac général et 14 % du bac technologique. 

Lire la suite et télécharger le tract au format