Déclaration de la CGT-Éduc'action

La journée du 24 mars a marqué une nouvelle étape dans le processus de mobilisation. 

La présentation du projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », en conseil des ministres hier, est une nouvelle provocation faite aux français qui y sont toujours aussi hostiles (71 % des français sont opposés à ce texte - sondage Odoxa pour Le Parisien et France info). 

Dans toute la France, des milliers de manifestants regroupant des étudiants, des salariés et des retraités se sont exprimés pour le retrait du projet de loi travail...

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL et FIDL, ont appellé l’ensemble des salariés, privés d’emploi, étudiants, lycéens, et retraités à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Attention, cette carte est régulièrement mise à jour

Projet de loi Travail : ni amendable, ni négociable
Nous sommes toutes et tous concerné-es ! 

La CGT Éduc'action, réunie en Conseil National du 21 au 23 mars 2016, tient à réaffirmer son opposition totale au projet de loi Travail. Ce recul historique dans la relation entre les salarié-es et les patrons est une remise en cause des normes et réglementations nationales, entreprise par entreprise... 

Après le succès des mobilisations du 9 mars, le gouvernement a été contraint de faire des premières concessions sur la loi El-Khomri par exemple sur le temps de travail des apprentis tout en leur enlevant par ailleurs certaines mesures protectrices sur leurs conditions de travail. Il maintient néanmoins l’axe général de son projet : l’inversion de la hiérarchie des normes pour remettre en cause toutes les garanties collectives. Il maintient sa volonté de tout définir au niveau de l’entreprise là où le rapport de forces est le plus défavorable aux salariés...

La journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite. 

Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es. 

La preuve est faite que les annonces du Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée...