Prime REP+ : gagnons une mise en œuvre immédiate et 

effective pour toutes et tous.

 

Si les primes ne sont pas une solution pour la CGT, celles liées l’Éducation prioritaire sont nécessaires car elles reconnaissent la spécificité du travail dans ces écoles et établissements. Jusqu’à peu, seuls les personnels enseignants les touchaient, mais la situation évolue.

Suite à une procédure lancée au Tribunal Administratif en 2019, la CGT Éduc’action Créteil a obtenu en 2020 le versement de la prime REP+ pour les personnels de service social de son académie. La CGT Éduc’action Paris l’a imitée et a gagné à son tour.

 

 

 

POUR L’AVENIR DES ÉLÈVES DE LA VOIE PRO,

 NON À LA CASSE DES LYCÉES PROS !

La réforme des lycées professionnels que veut imposer le président Macron aux élèves et aux personnels de LP constitue un véritable danger pour l'avenir d’un tiers de la jeunesse lycéenne, pour nos métiers et pour la formation professionnelle initiale.

Les 4 points développés ci-dessous seraient pour le ministère non négociables alors même qu'ils concentrent les éléments les plus dangereux de ce projet.

Lire la suite du tract intersyndical

 

 Bac 2023 : il faut reporter les épreuves de spécialité en juin

 

Le ministre de l’Éducation nationale a confirmé la tenue des épreuves de spécialité en mars 2023 en dépit des très nombreuses voix qui appelaient à un report de ces épreuves en juin. Puis, un mois après la rentrée, le ministère propose de supposés allègements de programme afin de rendre possible, selon lui, le déroulé des épreuves du bac 2023 avec des épreuves de spécialité en mars. Non seulement le « resserrement » annoncé des programmes ne convient pas mais il se traduit parfois même par un alourdissement.

Nous voulons assurer aux élèves de Terminale une année pleine et entière d’apprentissages. Les programmes sont exigeants, bien trop lourds parfois. Ils demandent du temps de préparation et d’appropriation.

 

 

Soutien à Kai Terada, contre la répression :

journée d'action le 11 octobre par la grève

et les rassemblements


Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Jeudi 22 octobre, au lendemain d'un rassemblement d'ampleur devant le ministère, Kai recevait du rectorat son arrêté d'affectation dans un établissement, rendant effective la "mutation dans l'intérêt du service" dont il fait l'objet.

Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Les justifications données par le rectorat à sa mutation mentionnent notamment le fait que son militantisme déborde « l’exercice normal d’une activité syndicale ». Et effectivement, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui.

 

 

Indemnités REP et REP+ pour les AESH :

un geste ? Non, un dû !

 

À l’ouverture des concertations sur la revalorisation salariale des personnels, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que l’enveloppe budgétaire prévue pour les indemnités REP et REP+ des AEd concernerait également les AESH comme d’autres catégories (AS, Psy-En, conseiller·ères pédagogiques…).

Le ministère anticipe, sans doute, des recours au Conseil d’État qui trancheraient logiquement la question dans le même sens pour les AEd.

Mais c’est aussi une forme de réponse aux nombreuses mobilisations des AESH sur la question salariale.